Messages de l'Ombudsman - le 18 mai 2012

Déclaration de l’Ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes

Au moment où je termine une visite de sensibilisation à la Base des Forces canadiennes Cold Lake, j’aimerais informer les nombreuses personnes qui peuvent avoir recours à mes services que j’accueille favorablement l’évaluation du milieu de travail qui a été annoncée par le ministre de la Défense nationale.
 

La fonction d’ombudsman repose sur le principe fondamental d’un examen indépendant, et je suis convaincu que cette évaluation montrera que nos actions ont toujours visé le renforcement de notre capacité à servir la communauté de la Défense du Canada.
 

En effet, ma priorité absolue – notre priorité absolue – est toujours de fournir les meilleurs services possibles aux hommes et aux femmes des Forces canadiennes, aux employés civils de la Défense nationale et aux familles des militaires.
 

Je suis très fier des personnes passionnées et professionnelles qui travaillent fort pour moi et pour les membres de la communauté de la Défense du Canada.
 

Au cours de la dernière année, notre groupe des Opérations a traité plus de 1 900 cas et plaintes individuels.
 

Nous terminons aussi une enquête systémique de suivi sur le syndrome de stress post traumatique et les autres traumatismes liés au stress opérationnel dans les Forces canadiennes.
 

Nous avons lancé un examen systémique sur les soins et le traitement des familles militaires du Canada, et à bien des égards, sur la réalité et le fardeau uniques auxquels ces familles se heurtent.
 

Nous menons une enquête de suivi pour vérifier l’état des recommandations que nous avons formulées lorsque nous avons publié notre rapport spécial de 2008 sur les soins offerts aux réservistes blessés.
 

Nous continuons d’essayer d’obtenir une résolution pour les membres des Forces canadiennes qui ont été traités injustement dans le cadre du processus de règlement des griefs.
 

Accompagné de mon personnel, j’ai effectué de nombreuses visites de sensibilisation aux bases et escadres militaires partout au pays afin de faire connaître davantage notre rôle et notre mandat au sein de la communauté de la Défense et pour répondre aux plaintes des personnes pouvant avoir recours à nos services où elles vivent et travaillent.
 

Notre priorité est – et a toujours été – de répondre aux besoins des hommes et des femmes de la communauté de la Défense du Canada.
 

Je veux saisir l’occasion pour fournir un contexte aux articles qui ont paru dans quelques journaux.
 

J’ai été nommé Ombudsman en 2009 – quelques années après que l’organisation avait mené une évaluation du milieu de travail. À la suite de cette évaluation, il était clair que des changements devaient être apportés – la capacité et les compétences devaient être améliorées, et la culture organisationnelle devait changer.
 

J’aimerais souligner le travail accompli par mes prédécesseurs qui ont commencé à apporter des changements nécessaires.
 

En ce qui me concerne, je me suis concentré – en collaboration avec mon comité de gestion supérieure – sur la restructuration du Bureau pour augmenter son efficience et son efficacité, créer des programmes de formation pour notre personnel, mettre en place des normes de service, établir des systèmes de gestion et de mesure du rendement et surtout éliminer presque en totalité l’arriéré de plaintes de longue date.
 

Bien que nous ayons sans aucun doute fait des erreurs dans notre restructuration, toutes les mesures avaient pour but d’améliorer la capacité de notre Bureau à remplir son mandat – notamment aider à régler les plaintes et les préoccupations des membres de la communauté de la Défense du Canada qui font d’énormes sacrifices pour leur pays.
 

Les changements ne sont pas toujours bien reçus de tous dans une organisation, et nous avons toujours reconnu cela; malheureusement, certains employés peuvent être insatisfaits et décident de quitter l’organisation. D’autres personnes peuvent ne pas avoir la capacité d’apprendre, de changer ou de progresser selon les besoins de l’organisation. Toutefois, à titre de chef de ce Bureau, je me devais d’apporter des changements qui nous permettraient de servir les personnes pouvant avoir recours à nos services plus efficacement – nous leur devions d’être servis le plus efficacement possible.
 

À titre de chef de cette organisation, je dois aussi aux contribuables canadiens d’utiliser les ressources à ma disposition de manière prudente et judicieuse. Je peux assurer aux Canadiennes et Canadiennes que je me suis chargé de cette responsabilité.
 

Notre voyage à Genève était absolument essentiel pour nous assurer que le Canada sera prêt à coprésider la quatrième Conférence internationale des institutions d’ombudsman des forces armées à Ottawa en septembre, une conférence très prestigieuse et importante conférence à l’intention des ombudsmans militaires dans le monde entier.
 

Je veux assurer les Canadiennes et les Canadiens que j’ai amené avec moi seulement les personnes qui étaient responsables d’organiser la Conférence. Les dépenses ont été limitées au strict minimum, et toutes les lignes directrices sur les voyages du Conseil du Trésor et de la Défense nationale ont été suivies pour cette réunion – comme nous les avons toujours suivis lors de nos visites de sensibilisation à Petawawa, à Gagetown, à Valcartier, à Bagotville, à Greenwood, à Trenton et dans de nombreuses autres bases et escadres.
 

En conclusion, j’aimerais affirmer aux personnes pouvant avoir recours à nos services que je suis fier d’être l’Ombudsman de la communauté de la Défense du Canada. Après avoir servi dans les Forces canadiennes pendant plus de 36 ans, je suis honorée de pouvoir aider à résoudre les problèmes de nos hommes et nos femmes militaires, des employés civils et de nos familles militaires. Je vais continuer à travailler fort pour remplir notre mandat : Apporter des changements favorables au sein de la communauté de la Défense, car les gens que nous servons nous tiennent à cœur.
 

Pierre Daigle
Ombudsman

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