Journée Bell Cause pour la cause.

Message de l’ombudsman | Le 30 janvier 2019

 

Parfois, lorsque nous sommes dépassés par les aléas de la vie, il n’y a pas de mal à demander de l’aide.

Nous faisons tous face à des difficultés au cours de notre vie. Chaque situation, peu importe les apparences en surface, nous affecte d’une façon unique et personnelle. Le point commun de ces situations est que nous ne sommes jamais seuls.

Au début des années 2000, alors que j’étais maître de 2e classe dans la Réserve navale, j’ai subi trois pertes en l’espace de quelques mois – les décès de mon père et de deux collègues militaires.

J’ai reçu de l’aide au bon moment lorsqu’on a offert du soutien psychologique aux membres de l’unité après la mort accidentelle tragique d’un militaire subalterne. Ma décision de profiter des services de l’armée a été très bénéfique, malgré ma réticence initiale.

Parfois, la nature même de la maladie mentale peut rendre difficile, voire impossible, l’appel à l’aide. Si vous remarquez une personne en difficulté, vous pouvez leur tendre la main. Par votre écoute ou votre simple présente, vous pourriez être une bouée de sauvetage pour cette personne.

La stigmatisation de la santé mentale, comme tous les stigmates, relève de la peur et de l’incompréhension.

Nous avons tous des expériences à faire partager, des histoires à raconter. Des histoires de perte, de douleur et de souffrance. Par mes propres expériences de perte et de souffrance, j’ai appris que parfois, lorsqu’une situation devient insoutenable, il convient de demander de l’aide.

Quand nous disons tout haut ce que nous vivons, quand nous racontons notre histoire, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas les seuls, que d’autres personnes vivent des expériences similaires. Cette prise de conscience peut atténuer la peur, les stigmates et la solitude.

Faisons de la Journée Bell Cause pour la cause le catalyseur pour que la conversation se poursuive tous les jours et que la stigmatisation de la santé mentale prenne fin.

J’ai parlé. J’ai demandé de l’aide. L’aide est venue. Vous pouvez faire la même chose.

 

Gregory A. Lick
Ombudsman

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