Allégations contre les Forces canadiennes - Annexe II

Annexe II : Note de service datée du 15 juillet 1996

NOTE DE SERVICE

A16 739 131 (Pers.)

Le 15 juillet 1996

CMDTA CFT QG

COMMENTAIRES SUR LE COURS 9601 DU CCEFTC

Ref : Conv cmdtA CFT/Rédacteur de discours G5, le 9 juillet 1996
 

  1. J'aimerais faire suite à la discussion dont il est question en rubrique, et vous faire part de certaines constatations que j'ai pu faire lorsque je suivais le cours 9601 du CCEFTC.
     
  2. L'instruction est ce qui cimente l'armée. Elle constitue le lien entre ce que nous faisons en temps de paix et ce que nous faisons en temps de guerre. Du même coup, il échoit à tous les chefs, présents et futurs, des obligations morales inhérentes au rôle de leader. Ces obligations morales s'imposent dans tous leurs engagements, qu'ils soient verbaux, écrits ou formels. Plus encore, elles doivent se traduire dans tous les gestes, implicites ou explicites, qu'ils posent. C'est en gardant en tête cette réalité que je vous fais part, monsieur, des commentaires suivants.
     
  3. Je reconnais que le personnel d'instruction (PI) de l'Armée canadienne compte dans ses rangs d'excellents instructeurs et superviseurs de cours, qui possèdent une expérience impressionnante en direction d'opérations, tant avec des équipes qui travaillent en état de stress, qu'avec des équipes de formation qui doivent exécuter des tâches dans des situations difficiles. Malheureusement, une proportion importante du personnel du CCEFTC semble composée d'instructeurs médiocres.
     
  4. Comme rédacteur du cahier des finissants du cours 9601 du CCEFTC, j'ai été en contact avec presque tous les étudiants du cours. Je dois également ajouter que, tout au long de ce cours qui a duré plusieurs mois, j'ai eu vent d'incidents et anecdotes qui ont eu un effet négatif sur notre groupe, par ailleurs enthousiaste. Même si je peux dire beaucoup de bien de ce cours, j'aimerais m'en tenir ici à la question qui nous concerne, en d'autres mots, aux incidents qui ont eu un impact négatif sur le groupe, du point de vue de l'instruction. Vous remarquerez que je ne ferai des observations que sur les questions qui ont dérangé le groupe et qui ont eu un impact sur un nombre important d'étudiants de ce groupe.
     
  5. Vous remarquerez également que je souhaite respecter l'anonymat des étudiants et que les exemples que je présente se limitent, dans la mesure du possible, à des événements dont j'ai été directement témoin. Je vous signale aussi que j'ai présentement en ma possession la plupart des documents qui corroborent mes affirmations. J'ai décidé de ne pas joindre ces documents pour l'instant en raison de l'examen approfondi dont ils doivent faire l'objet et parce que je souhaite simplement vous faire part de ces incidents que j'énumère ci-après, dans le désordre :
     

SYSTÈME DE NOTATION

  1. Quelques uns des pires moments du cours sont survenus lors de la distribution des notes aux étudiants. Les étudiants m'ont révélé que la principale cause de leur insatisfaction ne venait pas des notes elles-mêmes, mais plutôt de l'écart considérable qu'ils percevaient entre les notes attribuées par leur PI respectif. Plusieurs étudiants convenaient que le cœur du problème résidait dans un manque de normes de cours (NORCO) communes. Par exemple :
     
    1. À un moment donné, un étudiant a écrit une note de service dans laquelle il observait qu'il avait été noté plus sévèrement que les autres membres de son groupe d'étude et que ceux des autres groupes d'étude. Le commandant adjoint a répondu, entre autre, que : " Les questions d'équité mises à part, ce que le capitaine XXXXXX doit savoir avant tout, c'est que la note attribuée par un PI pour un exercice donné n'a de valeur que dans le cadre d'instruction et d'évaluation établi par ce PI; comparer des exercices et leurs notes respectives avec des exercices similaires exécutés hors de son propre groupe d'étude peut être intéressant mais ne donne pas grand chose en ce qui concerne la corrélation entre exercice et note obtenue. " Je voudrais suggérer que le fait de n'établir aucune corrélation entre la note obtenue et l'exercice est un peu comme demander à un tireur de précision de s'entraîner sur un champ de tir, mais sans lui permettre de vérifier s'il ou si elle a atteint la cible ou s'il ou elle s'en est approché.
       
    2. À un autre moment, un étudiant estimait avoir été particularisé par rapport à ses collègues et évalué très sévèrement pour un travail écrit; il a donc rédigé une demande en réparation de préjudice dans laquelle il énumérait toutes les raisons pour lesquelles il croyait avoir reçu cette note. Le commandant adjoint a répondu par écrit à cet étudiant et a abordé quelques-unes seulement des préoccupations de celui-ci (particulièrement, les commentaires accusant le PI d'avoir menti sur certaines affirmations afin de justifier la note attribuée). L'étudiant a alors rédigé une note de service dans laquelle il indiquait que l'on n'avait pas répondu à toutes ses remarques. Le lendemain matin, il devait rencontrer le Chef d'état-major (CEM); la question de la note de service a été abordée et l'étudiant a reçu un avertissement verbal. Le CEM a indiqué que cet avertissement n'avait aucun lien avec la note de service écrite la veille, mais concernait un discours de remerciement qu'il avait prononcé six jours auparavant, que le commandant adjoint avait par ailleurs considéré comme très pertinent à ce moment-là. Ce type de vengeance voilée a été mal accueilli autant par cet étudiant que par les autres.
       
    3. Il arrivait souvent, dans le cours 9601 dispensé au CCEFTC, de voir un PI écrire un rapport de trois pages comme évaluation d'un travail écrit, quand un autre PI n'écrivait que quatre lignes de commentaires. Dans les deux cas, ils faisaient des observations sur le même type de travail écrit. Il va sans dire que de nombreux étudiants ont eu l'impression de ne pas être évalués équitablement ni correctement, ce qui a entraîné de la rancœur parmi eux.
       
    4. Certaines des observations faites dans les rapports d'évaluation écrits étaient également troublantes. Par exemple, un PI a écrit le commentaire suivant : " Un autre paragraphe aussi mauvais (...) vous aurait valu un échec. " Je suppose que si l'étudiant en question avait présenté un bon paragraphe, il aurait obtenu une meilleure note. Ce que je veux mettre en évidence ici, c'est que la pertinence d'un tel commentaire est douteuse. D'autres commentaires tels que " il s'agit d'une évaluation, non d'une déclaration à la presse. " sont apparus aux yeux de plusieurs étudiants comme peu professionnels, surtout lorsque les notes qui accompagnaient ces commentaires ne faisaient rire personne.
       
    5. Une autre fois, un des PI a remis une note à tous ses étudiants, avant l'évaluation écrite finale, qui les informait qu'il serait heureux de discuter des notes, ... mais qu'il tenait à leur rappeler que les notes n'étaient PAS négociables (c'est le PI qui souligne). Déclarer que les notes n'étaient pas négociables, sans tenir compte des commentaires du candidat évalué, a provoqué de la rancune chez les étudiants de ce groupe d'étude, satisfaits ou non de leur note.
       
    6. Un autre exemple qui illustre la mauvaise attitude relative à la notation s'est produit dans la troisième classe dirigée. Le PI responsable d'un des groupes d'études a indiqué que tout étudiant qui ne terminerait pas toutes les tâches assignées dans le cadre du travail écrit, serait recalé. Une fois les évaluations écrites présentées, corrigées et remises, on a su que certains étudiants de ce groupe d'étude n'avaient pas présenté tous les documents nécessaires. La question a été alors soulevée auprès du PI qui avait fait le commentaire mentionné plus haut. Il a répondu que s'il s'était agi de la deuxième classe dirigée, il aurait recalé les étudiants en question; mais il s'agissait de la troisième classe dirigée, qui prenait fin seulement deux semaines plus tard; et y recaler des étudiants aurait été non seulement une punition pour les étudiants en question, mais aussi pour lui (qui aurait dû travailler toute la fin de semaine). L'insatisfaction a atteint son paroxysme lorsqu'on a appris que les personnes qui avaient présenté un travail incomplet n'étaient pas celles qui avaient obtenu les notes les plus basses de ce groupe d'étude. Au contraire, plusieurs des étudiants qui avaient remis le travail exigé en entier (qui, par conséquent, était moins étoffé, en raison justement du fait que réunir tout le travail ne permettait pas de le faire) ont obtenu pour nombre d'entre eux les notes les plus basses.
       
  2. Enfin, monsieur, j'aimerais insister sur le fait que des exercices, écrits ou oraux, qui ne font l'objet que de très peu de rétroaction formelle, ne sont pas très utiles. Qui plus est, le professionnalisme ne peut s'exercer sans norme. Dans ce cas-ci, chaque groupe d'étude était soumis aux normes d'évaluation de son PI respectif et, tout au long du cours, chaque étudiant changeait trois fois de groupe d'étude et, par conséquent, de PI. Tous ces facteurs réunis ont conduit à beaucoup d'insatisfaction au sein de la population étudiante.
     

ÉVALUATION DES CLASSES DIRIGÉES

  1. Les évaluations effectuées à la mi-session et à la fin des classes dirigées ont, elles aussi, causé des sentiments mitigés au sein du groupe et ce, pour différentes raisons. Encore une fois, les écarts entre les diverses méthodes d'évaluation employées par les différents PI en ont été la raison fondamentale. Par exemple, certains PI donnaient aux étudiants une copie de l'évaluation de mi-session et d'autres pas. Certains se sont servis de la même forme d'évaluation à la fin de la session qu'à la mi-session et d'autres pas. Certains PI n'ont même pas employé les termes utilisés généralement dans les évaluations, pas plus qu'ils n'ont attribué de notes à la mi-session de la classe dirigée ou tenu compte des critères d'évaluation de fin de session lorsqu'ils effectuaient l'évaluation de mi-session. Par exemple :
     
    1. Sous le critère d'évaluation " travail écrit ", un PI a indiqué : " Très joli ".
       
    2. Sous le critère d'évaluation " Vue d'ensemble ", le PI a inscrit : " Semble travailler fort pour suivre la cadence du cours ". Est-ce que cela signifie que l'étudiant travaille fort et devrait en être félicité ou au contraire, que son rendement est faible?
       
    3. Mon dernier exemple porte sur des notes données dans la première classe dirigée : un étudiant a obtenu la note C alors que tous les indicateurs pointaient vers une note plus élevée. Par exemple, cet étudiant avait rédigé un ordre d'opération (EX BALL POINT) et avait obtenu la plus haute note de son groupe d'étude. Il avait également présenté deux autres travaux écrits (EX FAST SHUFFLE et QUICK DRAW) pour lesquels il avait reçu la note C+. Enfin, si l'on se fie au manuel de l'étudiant, la première classe dirigée contenait deux exercices qui figuraient parmi les plus importants pour l'évaluation de fin de session (EX DOG WATCH et INTREPID ACORN). Pour ces exercices, l'étudiant en question était parmi les deux meilleurs du groupe, ce qui avait mené plusieurs étudiants à conclure qu'il avait très bien réussi dans le cours. Cependant, à la fin de la journée lorsque les évaluations de la première classe dirigée ont été remises, l'étudiant en question a constaté qu'il n'avait obtenu qu'un C. Nulle part, ni à aucun moment, on ne l'avait informé de ses faiblesses. C'était plutôt le contraire. La note la plus basse qu'il avait obtenue était C+. Inutile de préciser que la note C n'a pas été bien accueillie de la part de l'étudiant.
       
  2. L'observation qui m'a été rapportée et dont je vous fais part ici est que : en l'absence d'un format unique et commun d'évaluation, de nombreux étudiants ont eu l'impression que l'établissement était incapable de définir des méthodes fondamentales à observer, évaluer et discuter sous forme de rétroaction.
     

EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT

  1. L'un des exercices (EX ROYAL FLUSH) portait sur la reprise du Canada au moyen du refoulement de l'ennemi (que l'on appelait les fantasiens) et par le rétablissement des frontières internationales le long de la rivière des Outaouais et de la voie maritime du Saint-Laurent. En cette période de sensibilité politique des deux peuples fondateurs du Canada, je crains que l'idée de refouler l'ennemi au Québec afin de rétablir les frontières internationales canadiennes n'alimente le séparatisme québécois. En outre, je mentionnerai que toute la question entourant cet exercice a donné lieu à de longues discussions entre les étudiants francophones du cours. Vous remarquerez aussi qu'aucun autre exercice ne précise d'autres provinces, populations ou langues - seul le Québec est particularisé.
     

RÉALITÉ DU COMBAT

  1. En avril 1996, j'ai eu l'occasion de discuter avec le Commandant du Commandement de la Force terrestre au sujet du cours 9601 donné au CCEFTC. Le commandant a mentionné le fait que les armées ont tendance à se préparer au combat en fonction de du dernier qu'elles ont livré. En d'autres mots, la victoire nuit au vainqueur, plutôt qu'elle ne lui sert, si bien qu'il est dangereux de voir l'autosatisfaction devenir la règle. Le contenu du cours portant sur la façon dont l'armée combat aujourd'hui prévoyait précisément deux voyages en Europe par année (un voyage par cours). Il a poursuivi et affirmé qu'il croyait qu'il s'agissait d'un luxe qu'on ne pouvait plus se permettre, lorsqu'on on compare les coûts aux gains qu'on l'on retire de tels voyages. Le 23 avril 1996, j'ai fait connaître ce point de vue au commandant du CCEFTC et il a déclaré que tout cela n'avait pas d'importance car il avait déjà inclus ces voyages à la nouvelle trousse du plan d'instruction pour les niveaux junior et senior, sans en parler à quiconque au préalable, et que le Commandant du CFT les avait déjà approuvés. En d'autres mots, la discussion était close. Inutile de vous dire que j'étais déçu de son attitude envers le Commandant de l'Armée canadienne.
     

COMPORTEMENT DES PI

  1. À un certain moment, un PI a décrit comment, pendant un exercice de formation sur les médias, un étudiant qui répondait à une entrevue s'était retrouvé en position critique. Pour reprendre les termes du PI, l'interviewer tenait l'interviewé par le cou et était presque en mesure de l'étrangler. À ce moment-là, tous les étudiants pensaient qu'il s'agissait d'une simple figure de style. Pourtant, si les paroles semblaient inoffensives, le geste que le PI a posé par la suite ne l'était pas. Après avoir fait sa remarque, il a empoigné l'étudiant qu'il avait interviewé et a fait semblant de l'étrangler. Cela a duré environ 5 secondes. Cela s'est passé en présence des autres étudiants. J'aimerais également insister sur le fait que c'est la seule fois que j'ai pu voir un PI porter la main sur un étudiant pendant le cours, ce qui a rendu l'incident d'autant plus perturbant. Il va sans dire que cela a mis beaucoup d'étudiants mal à l'aise.
     
  2. Je reconnais que plusieurs armées à travers le monde - dans le but de favoriser le meilleur rapport possible entre instructeurs et étudiants - croient que les étudiants doivent se trouver deux échelons plus bas que leurs instructeurs, pour que se crée une relation d'encadrement fructueuse. Ceci dit, cette relation peut rapidement se transformer en hostilité si l'instructeur se sert de sa position de pouvoir et se laisse aller à des actes malséants comme celui que j'ai décrit plus haut.
     

RECOMMANDATIONS

  1. Je vous ai décrit quelques-uns des nombreux incidents dont on m'a parlé alors que j'assistais au cours 9601 du CCEFTC. Néanmoins, je crois que cette courte liste en dit long sur le travail qui doit être fait pour qu'on puisse parler du CCEFTC comme d'une institution d'enseignement modèle. Heureusement, nous nous trouvons à la croisée des chemins : le CCEFTC procède à sa propre restructuration tandis que le Commandant du CFT réclame le retour des valeurs de base morales. C'est pourquoi, monsieur, en toute humilité, je voudrais juste suggérer que l'armée a peut-être là une occasion unique de s'améliorer de façon substantielle et de se pencher sur bon nombre des faiblesses que j'ai mentionnées.
     
  2. Le CCEFTC, que l'on considère, depuis sa création, comme un instrument de perfectionnement du leadership de l'armée canadienne, se doit de maintenir l'efficacité et l'intégrité du rôle qu'il joue dans notre système militaire et d'éducation, lequel doit à son tour former des planificateurs et des opérationnels de premier ordre, à tous les échelons. J'affirmerai même qu'on ne pourra y parvenir que si nous adoptons ou au moins examinons les recommandations suivantes :
     
    1. Tous les commentaires portant sur un travail écrit devraient être présentés sur une page de présentation et examinés par une personne responsable des normes. La pratique actuelle qui consiste à remettre, au commandant adjoint du CCEFTC, uniquement les meilleurs et les pires travaux des étudiants d'un même groupe d'étude ne tient pas compte du plus grand nombre, c.-à-d, de ceux qui se trouvent entre les deux. Cette mesure corrective permettrait de garantir des normes communes, à l'intérieur d'un groupe d'étude et entre les divers groupes; les commentaires des instructeurs seraient plus pertinents que ceux que permettent la pratique actuelle et les notes ainsi attribuées seraient plus appropriées et justes.
       
    2. Une note devrait être attribuée au moment de l'évaluation de mi-session de la classe dirigée et on devrait tenir compte de cette note dans l'attribution de la note de fin de session de la classe dirigée.
       
    3. Des normes de cours qui seraient développées et mises à disposition avant le commencement d'un cours, qui seraient suivies pendant ce cours et les suivants, feraient des merveilles en répondant aux nombreuses questions que peuvent se poser les étudiants sur le système de notation et/ou sur les évaluations en classe dirigée.
       
    4. Un exposé consacré aux pratiques éthiques (au lieu des règles d'engagement et du droit s'appliquant aux conflits armés qui sont actuellement deux des six scénarios étudiés) devrait être inclus au programme de cours des niveaux senior et junior.
       
    5. Toutes références au Québec comme territoire ennemi ou à la rivière des Outaouais et la voie maritime du Saint-Laurent comme frontières internationales devraient être bannies de tous les exercices.
       
    6. De nombreux diplômés du CCEFTC ont poursuivi leur carrière et joué un rôle extrêmement important dans l'histoire militaire et civile de notre pays. Il y a quelques années, le CCEFTC soulignait les accomplissements de ces chefs de file en exposant leur photo dans la section d'un de leurs édifices réservée aux invités de marque. Il est recommandé de faire renaître cette pratique noble. En outre, le CCEFTC pourrait instituer une cérémonie spéciale qui accompagnerait la remise des diplômes aux étudiants des niveaux senior. Cette mesure aurait pour fonction de rendre hommage aux leaders qui ont fait profiter l'Armée de services exemplaires et rehausserait l'image de Fort Frontenac. Je propose également que le travail du lieutenant-général A. Roy et du lieutenant-général M. Baril soit reconnu aussitôt que possible.
       

À titre d'information.
 

B. Poulin
Capitaine
Rédacteur de discours - G5

 

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