Allégations contre les Forces canadiennes - Annexe III

Annexe III :Déclaration écrite le 10 juillet 1998

DÉCLARATION ÉCRITE

CONTINUATION

Note de service du capitaine Poulin

Je soussigné, T61279064 major Michel Lavoie, atteste volontairement, à la demande du Service national des enquêtes, Région centre, des faits concernant deux notes de service adressées par le capitaine Bruce Poulin au commandant adjoint du CFT, au mois de juillet 1996.
 

Lorsque le capitaine Poulin était revenu de son cours d'état-major et de commandement, à Kingston, au mois de juillet 1996, je lui avais demandé ce qu'il pensait du cours. Il m'avait répondu qu'il avait détecté certaines faiblesses et aussi que le comportement du colonel Serge Labbé ne l'avait pas beaucoup impressionné.
 

Je lui avais alors fortement recommandé de tout mettre par écrit, à l'adresse du major-général W.C. Leach, mon supérieur immédiat.
 

Dès mon retour au travail, j'avais informé le commandant adjoint que le capitaine Poulin, sur ma recommandation, lui adresserait une note de service à propos du comportement inconvenant du colonel Labbé, dont il avait été le témoin pendant son séjour à Kingston, accompagnée d'une déclaration d'une des serveuses du mess des officiers et de ses suggestions pour améliorer la qualité du cours.
 

Au cours de ce même mois de juillet, juste avant notre déménagement du mois d'août à Ottawa (le commandant adjoint et moi), j'avais remis à ce dernier deux notes de service du capitaine Poulin, l'une à propos du comportement du colonel Labbé et l'autre à propos des faiblesses qu'il avait observées dans le cours lui-même.
 

C'est seulement après le congé de Noël, en janvier ou février 1997, que j'ai reparlé au commandant adjoint de la note de service sur le comportement du colonel Labbé. Le capitaine Poulin m'avait demandé une ou deux fois ce qu'il était advenu de sa note de service et quelle suite lui avait été donnée; aussi avais-je répercuté la question au général Leach qui m'avait répondu, en sortant de son bureau, " je ne savais pas que je devais rendre compte au capitaine Poulin "; ce dernier qui se trouvait à proximité, à ce moment là, avait entendu la réponse en même temps que moi. Devant sa réaction (au général Leach), j'avais ajouté " j'espère, monsieur, que l'on s'en occupe ". Par l'expression de son visage, j'avais compris qu'il me répondait par l'affirmative. Après cet échange, je n'ai jamais vu, noté ou eu connaissance de quelque correspondance ou discussion que ce soit à propos de cette note de service.
 

Le 26 juin, revenant de Paris, j'ai vu le major-général Leach à la télévision, dans l'avion. J'en ai brièvement fait mention à mon futur commandant (le lieutenant-colonel M. Duhamel) qui était venu m'attendre à l'aéroport de Moncton.
 

Cette déclaration est un court sommaire des faits tels que je me les rappelle aujourd'hui.
 

Signé par Michel Lavoie
le 10 juillet 1998

 

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