Le ministre de la Défense nationale s'engage à continuer de réaliser des progrès

Le 30 MARS 2009

Monsieur Pierre Daigle
Ombudsman du ministère de la
Défense nationale et des Forces canadiennes
100, rue Metcalfe, 12e étage
Ottawa (Ontario) K1P 5M1
 

Monsieur l’Ombudsman,

Je vous écris afin de répondre à lettre du 9 janvier 2009 que m’a adressée Mme Mary McFadyen concernant le dossier des langues officielles, plus précisément en ce qui a trait à l’instruction et aux services offerts à la Base des Forces canadiennes Borden, à la Base des Forces canadiennes Gagetown et à la Garnison St-Jean. Je prends note de l’intention de votre bureau de rendre publiques vos observations et j’accuse réception des lettres et des réponses aux envois du 30 janvier 2008 de Mme McFadyen.

Les Forces canadiennes et le ministère de la Défense nationale prennent très au sérieux leurs responsabilités et leurs obligations en matière de langues officielles. À cet égard, nous accueillons favorablement ces échanges qui permettent de continuer d’améliorer la connaissance des langues officielles au sein de l’appareil militaire du Canada. Au ministère de la Défense nationale, nous reconnaissons le bilinguisme et les avantages opérationnels qu’il nous procure dans le monde, et nous en sommes fiers. Nous nous rendons également compte qu’il y a encore place à amélioration. En cette période où le rythme des opérations est de plus en plus rapide, nous mettons tout en œuvre pour fournir des directives claires qui feront en sorte que nous respecterons entièrement la Loi sur les langues officielles.

Le dossier des langues officielles fait l’objet de progrès constants. Par son leadership, le ministère de la Défense nationale a prouvé son engagement à améliorer le niveau des services offerts dans les deux langues officielles. Les commandants et les coordonnateurs des langues officielles ont mis de l’avant des initiatives visant à accroître la sensibilisation et la confiance de tous les militaires à cet égard. En février 2008, nous vous avons fait parvenir une matrice détaillée à ce sujet. Il s’agit d’un plan directeur qui nous permettra de progresser. La plupart des initiatives ont été menées à bien, et les autres progressent constamment, même si elles exigent plus de temps pour être réalisées.

Nous reconnaissons que, lorsqu’ils sont en affectation, les militaires sont généralement accompagnés de leur famille et qu’ils peuvent avoir à s’installer dans des régions du pays qui sont éloignées des grands centres. Nous sommes engagés à veiller à ce que, dans ces lieux, certains services essentiels, notamment ceux qui sont directement liés à la qualité de la vie, soient offerts dans les deux langues officielles, conformément à la politique des Forces canadiennes sur les langues officielles. Un examen du niveau des services offerts dans les deux langues officielles a été mené à l’automne 2008. Il a donné lieu à une sensibilisation accrue à la question et il a permis aux commandants d’effectuer ou de demander les changements qui s’imposent, de sorte que le personnel qualifié sur le plan linguistique se trouve au bon endroit, au bon moment.

Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec le Commissariat aux langues officielles, comme l’a signalé Mme McFadyen dans sa lettre. Nous demeurons résolus et nous nous efforçons de faire du lieu de travail un endroit propice à l’utilisation des deux langues officielles.

Veuillez agréer, Monsieur l’Ombudsman, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

 

Peter G. MacKay

Date de modification :