Message de l'Ombudsman (4 septembre 2014)

Transition à la vie civile

Pour de nombreux membres malades ou blessés des Forces armées canadiennes, la transition de la vie militaire à la vie civile est une période des plus difficiles.
 

Dans bon nombre de cas, l’individu a passé toute sa vie adulte dans les Forces armées canadiennes. Il ne connaît rien d’autre et sa famille ne connaît rien d’autre.
 

En 2012, le vérificateur général a confirmé dans un rapport que les militaires et les anciens combattants ne sont pas les seuls à trouver le processus de transition complexe, long et difficile. Il en est de même pour le personnel du ministère de la Défense nationale et d’Anciens Combattants.
 

Par conséquent, il faut simplifier le processus et le rendre moins stressant pour les membres malades ou blessés des Forces armées canadiennes.
 

Dans le cadre de mes fonctions actuelles et précédentes à titre d’ombudsman de la Défense nationale et d’ombudsman adjoint d’Anciens Combattants, j’ai observé la transition sous deux angles. Il est manifeste que seule une solution globale, qui passe outre le cloisonnement et les processus ministériels, nous permettra d’avancer dans ce dossier.
 

Le comité parlementaire des anciens combattants et le sous-comité sénatorial des anciens combattants ont tous deux déposé une série de recommandations visant à améliorer les soins offerts aux membres des Forces armées canadiennes et aux anciens combattants malades ou blessés. Un des éléments principaux des recommandations porte sur la transition.
 

Mon bureau et celui de l’ombudsman d’Anciens Combattants cherchent depuis quelques mois des moyens de s’attaquer ensemble à cet important dossier. À ces fins, nous avons communiqué avec nos ministres respectifs en juin pour les informer de notre intention de lancer une enquête systémique conjointe afin de recommander des améliorations à faire, de réduire les tracas administratifs et de trouver des solutions sensées au processus de transition.
 

La transition est un sujet complexe. Nous sommes à mi-chemin de la première phase de notre examen conjoint, qui porte particulièrement sur la période allant du moment où un membre des FAC reçoit un message de libération pour raison médicale jusqu’au moment où il a droit aux soins d’Anciens Combattants Canada à titre d’ancien combattant blessé ou malade. Nous dévoilerons nos constatations et nos recommandations à ce sujet très bientôt. Ensuite, nous nous attaqueront aux autres préoccupations, une à une, au cours des prochains 15 à 18 mois.

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