Déclaration de l’ombudsman concernant la mise à jour émise par le VCEMD au sujet des recommandations formulées suivant l’explosion d’une grenade à Valcartier en 1974

 

Le 28 juillet 2015, j’ai publié un rapport sur le traitement réservé aux cadets de l’Armée touchés par l’explosion mortelle d’une grenade lors d’un camp d’été des cadets, en juillet 1974, à la Base des Forces canadiennes Valcartier au Québec.
 

Le rapport était axé sur le traitement réservé aux cadets touchés par l’explosion, laquelle a causé la mort de six cadets et en a blessé des dizaines d’autres.
 

J’ai fait deux recommandations au ministre et au ministère de la Défense nationale.
 

1)    Étant donné que jusqu’à 53 pour cent des cadets qui ont été témoins de l’incident ou ont été blessés lors de celui-ci semblent toujours souffrir de blessures physiques ou psychologiques, nous recommandons qu’en vertu des pouvoirs du ministre de la Défense nationale, le ministère de la Défense nationale offre immédiatement des évaluations à toutes les personnes qui affirment avoir subi des effets négatifs ou permanents à la suite de l’incident, afin de déterminer les soins de santé physique et psychologique requis et, en fonction de ces évaluations, finance un régime de soins raisonnable. Il serait profitable pour ces anciens cadets de se voir offrir des soins de santé mentale qu’ils méritent et dont ils ont besoin.
 

2)    Suivant les évaluations et la détermination des besoins à long terme de chacun des individus touchés par cet incident et, afin d’assurer qu’ils reçoivent un traitement qui reflète les valeurs canadiennes, nous recommandons que le ministère, sous la direction du ministre, accorde à ces personnes une indemnité financière immédiate et raisonnable qui cadre avec la jurisprudence dans des situations similaires.
 

Les deux recommandations ont été acceptées.
 

Je suis heureux de la mise à jour émise par le vice chef d’état-major de la Défense. Des évaluations médicales ont été faites et sont en cours. Ces dernières serviront ensuite à l’élaboration des plans de traitement à long terme – le besoin le plus pressant, à mon avis. Une indemnité financière, quant à elle, aidera les personnes touchées à améliorer leur qualité de vie à l’avenir. Je continuerai de suivre la mise en œuvre de nos recommandations afin de m’assurer que les personnes touchées reçoivent les soins dont elles ont besoin et la compensation qu’elles méritent.
 

Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à corriger cette injustice ainsi que le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale d’avoir accepté nos recommandations.

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